Requiem
Toujours je me noyais
Dans l’immensité vaporeuse de tes bras
Alors tu me berçais
Je m’enveloppais heureuse du son de ta voix
Et mes yeux douloureux
Chassaient peu à peu leurs larmes d’effroi
En ton sein chaleureux
Je reposais mon coeur et cessais le combat
Merci à toi Ô Nuit
Qui une fois encore me tends les bras
Et pardonne-moi je t’en prie
Si aujourd’hui je ne supporte pas
La paix facile de ton oubli
Mais mon coeur meurtri s’agite et s’asphyxie
Tu le sens qui te fuit et sanglote en vain
Peut-être reviendrait-il vers toi douce Nuit
Si mon coeur pouvait retrouver auprès du tien
Le repos du néant et l’appel de l’infini
Le repos du néant pour une fin sans sursis
Et le sommeil docile d’un bonheur infini
Pardonne-moi tendre Nuit si je meurs aujourd’hui
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