Absence
Tu dors,
Sous tes paupières sereines
Ta conscience repose. Sans taches
Sous quels autres cieux se promène
L’oubli docile du sommeil des lâches ?
Tu dors,
Le cœur lové dans l’innocence
De ta douce fatigue. Facile
Entends-tu l’inconséquence
S’exhaler de ton silence immobile ?
Tu dors,
J’aspire à la paix qui te console
Mais les dieux de mon sommeil
Sur l’autel de tes rêves s’immolent
Qui veille sur moi pendant que je veille ?
Tu dors,
Tu brises tout de ta quiétude
Et mon attente fébrile
Se consume dans la solitude
Où gémissent des larmes imbéciles
Tu dors,
Ton souffle sourd berce ma détresse
Tu m’abandonnes au vide immense
À la nuit qui me confesse
Tu me laisses dans la peur de ton absence.
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