Sans regrets
À la lourdeur des secondes
Qui s’égrènent lentement
Le cri des larmes infécondes
Succombe au soleil mourant
Sous les débris de mon coeur
Se camoufle avidement
L’ombre abjecte de la peur
Qui se joue de mon tourment
Mais je soumettrai ces nuits
Voilées de leur linceul blanc
Je retrouverai ma vie
Par un matin éclatant
Tu sauras la solitude
Qui fauche l’âme au couchant
Et les pleurs que tu éludes
Te brûleront tout autant
C’est à la source infertile
D’un amour agonisant
Que tes secondes futiles
Regretteront chaque instant
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