Amis.
Ferme tes yeux me dit le sage
Laisse ta plume expier les mots torturés
Laisse venir à toi le secret langage
Offre-nous la clef de tes rimes malmenées
Moi, j’ai peur du noir
Du sourire rouge qui m’y guette
Des griffes obscènes qui se jettent
Sur les trop-pleins de désespoir
Ma douleur est sans âge
J’ai des fantômes plein le cœur
Je me complais dans la noirceur
L’aliénation de ces images
Je cache mes pleurs aux replis
De mes nuits claires et chaotiques
Quand me prend le repos chimique
Ce sont mes rêves qui crient
Je titube du tu au vous
En un vain dialogue de sourds
Fruit distrait d’amours troubadours
Je doute sur la voie du nous
Je vis dans l’ombre de l’absence
Elle me consume Me vide
M’encercle d’un désert aride
C’est là que je hurle en silence
La Douce la Fée l’Ami le Sage
Mes doutes sont ma cuirasse mon garde-fou
Je suis forte de mes peurs et de leur courage
Quand la douleur apprivoisée est un atout
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