Le poème toujours recommencé
Il suffit au fond
De laisser couler son sang
Souiller la feuille nue
De larmes et d’émotions
Égrener le temps
Recueillir des souvenirs
Ou s’inventer des vies
Que l’on pleure en rêvant
Dire ce qui fut
Rouvrir d’anciennes blessures
Et gémir sans pudeur
Mettre son être à nu
La ronde des mots
À ma source se tarit
Et s’éteint le murmure
De mes rimes sans peur
À d’autres plus beaux
Mon coeur inassouvi
S’est rendu sans mesure
Mes vers reposent ailleurs
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