Puisque j’ai tort
Un vent inquiet agite mes fenêtres
Trouble mon esprit qui s’empêtre
Entre les replis froissés
De ce lit divisé
La nuit sera longue
En proie au vide langoureux
Je ne saurais dire l’espace douloureux
De l’abandon facile
Le vent de ton amour fragile
Une inconscience libertine
Que je t’envie
Cette faiblesse qui te porte
Loin de mon âme morte
De la vie que j’enterre
Puisque tu me jettes à terre
Poupée de chiffon fanée
Marionnette vite oubliée
Je ne sais plus que lécher le parquet
Que tes pas ont foulé, distraits
À vivre des années de leurre
Suspendue à ton absence, tes heures
Au retour de ta main paisible
La quiétude de nos vies
J’ai eu tort.
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