Mon roi
Je t’ai cherché au bord de l’ombre
Ma jupe fanée toujours valsant
sous les murmures fantasques
de mes fantômes las
Qui saurait dire la fatigue blasée
derrière l’usure des dorures
des amours sans éclats
Je t’ai cherché du toit du monde
Les étoiles mouraient
Elles s’échappaient, tristes
d’entre la transparence de mes doigts
Et pleurait l’écho des murs de chez moi
à en couvrir le gémir solitaire
d’une âme plongée dans son coma
Je t’ai aimé du bout du monde
Notre chanson d’été
et tout toujours dansait
autour de mes pas
À des kilomètres à la ronde
les cigales bruissaient leur fièvre de mille voix
en pluie versée sur mon bonheur inadéquat
J’ai goûté ta peau douce et blonde
Nos lèvres tremblantes baisaient la chaleur
de chaque souffle, chaque seconde
Grisées dans l’odeur de nos éclats
Puis, je me suis éteinte à l’ombre de la privation
de tes mots sur moi.
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