Allez viens
Repose sur moi tes meurtrissures
Je sais la force inouïe de ton âme
Tes batailles chagrines mais sans drame
J’expire ainsi de la même fêlure
Laisse pour un soir mon esprit ami
Te séduire d’un sommeil sans rêves
Te dessiner d’un souffle cette trêve
Que ton cœur s’abreuve de ce répit
Ne crains pas les cauchemars malmenés
En silence je veille sur ta nuit
Pour ton repos, ma main se fait abri
À ton front, ma brise sent bon l’été
Déjà, voici le soleil sur ta peau
J’embrasse le temps pour me retirer
Me fondre sous un soupir exhalé
Pour que ton éveil te soit doux et chaud.
¤¤¤
Laisser un commentaire