Archive pour la catégorie 'Partages'

Reconnaissance

 

Reconnaissance dans Émoi arno-s10


C’est au futur que tu conjugues ton passé
Ta voix, son velours, sa fêlure
Sied à ton bonheur écorché

Quand elle me vole à mes nuits impures
Bouscule ce qui étrangle ma raison
L’alchimie dérangée de ma prison

Chante Que me portent tes embruns
Loin du rythme des humeurs capricieuses
Qui voilent l’horizon de mes lendemains

Chante poète La vie est une gueuse
Elle se plaît à me jeter à terre
À ton chant je reviens, respirer à ton air

La candeur de tes mots impudiques
Gifle la torpeur de mes cahiers infertiles
Déchire l’envers de ma pensée lytique

Par tes maux s’apaisent les miens, dociles
Tu sais le fil de l’équilibre suicide
Ténu, au-dessus de mon abîme impavide

Par ta voix renaît ma plume malhabile
Qui décline sa brisure à l’imparfait
Vomissant en silence mes démons imbéciles

J’aurai trempé, sué, léché tous les parquets
Frissonnant sous mes marées insatiables
Le ressac de leur violence inconsolable

J’aurais aliéné mes veines aux poisons lents
Laissé aller les serments qui me retiennent
Puis j’ai senti ta plume, trempée dans mon sang

Alors que j’attends encore que le monde comprenne
Entre tous c’est toi que j’ai reconnu
Et par ces vers maladroits je paie mon dû

Moi aussi.

¤¤¤

 

Publié dans:Émoi, Partages |on 25 mai, 2016 |Commentaires fermés

Chante Poète, chante encore

 

Chante Poète, chante encore dans Émoi arno-s10

J’ai dévoré tes mots troublés
Venus réveiller
La torpeur d’autres chants 

Qui de tous temps bercent mon âme ancienne
Recueillie dans sa blessure souveraine 

Tu chantes comme je respire
Tes mélodies que je ne saurais dire
Trouvent en moi un écho 

Dans le bris du sanglot au bord de ta bouche
Lorsque à l’improviste ta voix me touche 

J’aime sa douceur juteuse
Elle frissonne sur ma peau peureuse
De ses tristes amours mortes

Qui se bâfrent encore de mes nuits livides
Froissent mes draps d’une absence frigide 

Le soupir de ton alphabet chanté
Console sans y penser
Mon cerveau malade 

Endorphines en balade Raison fracturée
Dansent à ton rythme familier

J’ai bu à ta plume
Ta source de brume
Pleuré ton émoi Tes rimes

Sous la caresse intime de tes cordes
Qui bousculent mon cœur dans sa petite mort 

Et pour mieux m’étourdir
Et pour faire semblant d’en rire
Moi j’écris J’écris encore

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Publié dans:Émoi, Partages |on 24 décembre, 2015 |Commentaires fermés

Note flamenco

 

Note flamenco dans Mes mots sur les photos de Silence mai8ar13
Photo de Silence ©

 
 

Sang écarlate
Sur ébène ébréchée d’ombres
Éclat de vie qui enflamme
Les ténèbres insoumises

Telle

Veine qui éclate
Sous la fièvre du poison
Qui disperse la conscience
Nébuleuse négligeable

 

parenthèse
Glissement furtif de ta corolle veloutée
J’entends… loin si loin le pas de ta danse feutrée
Je vis

 

Chaleur vermeille
La disgrâce estompée sombre
Seul ton tracé pur entame
L’obscurité qui déguise

Telle

Chair tuméfiée
Douleur bleue au sillon
De l’indicible souffrance
Brûle l’âme inabordable

 

parenthèse
Fraîcheur lumineuse de ta robe fleurie
Je vois… de loin si loin cette note rubis
Je vis 

 

Tant que
Mon regard brouillé saura contempler
La nuance idéale dans un monde ravagé
Je vivrai encore 

 
 

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Bulles de mots

 

Bulles de mots dans Mes mots sur les photos de Silence bulles10
Photo de Silence ©

 
 
Comme ces bulles de savon
Que l’on souffle en rêvassant
Quels trésors luminescents
S’évadent en ces mondes trompeurs
Fragiles sous leurs douces rondeurs ?

Comme ces bulles de savon
Que l’on chasse en grimaçant
Leurs arcs-en-ciel agaçants
Tachent la peau de couleurs humides
Quand s’y déchire leur chrysalide

Ainsi s’envolent les mots
Dans une ronde étourdissante
Vaines paroles caressantes
S’en viennent pleuvoir sur le visage
Pleurs incandescents pour tout breuvage

Ainsi s’envolent tes mots
Comme ces bulles de savon
Sur l’amertume d’un frisson
Impriment leur beauté parfumée
Et redonnent vie à un cœur fripé.
 
 

¤¤¤

 

 

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